"Et si je fracturais ce bouquin à coups de quenottes, hum?!" |
Alice a une vie un peu
mouvementée. Elle suit un traitement psychiatrique en vue d’être guérie de ses
« trous noirs ». Son père est hospitalisé après avoir été poignardé.
Et il semblerait que sa sœur, décédée il y a dix ans, soit encore en vie tout
compte fait. Gloups.
Pendant ce temps là,
une collègue du psychiatre d’Alice trouve un homme dans un état catatonique
plutôt impressionnant. Re-gloups.
J’ai eu un peu de mal à
être captivée par ce roman ; il m’a fallu à peu près les 2/3 du livre pour
l’être. J’ai vite flairé le déroulement de l’intrigue ; par contre je
n’avais pas vu venir les tout derniers rebondissements, chose que je recherche
dans ce genre littéraire.
Avec « Fractures », Thilliez nous
propose à nouveau un roman bien fouillé (ici sur le sujet du traumatisme),
différent du genre « flic au cul d’un m échant serial killer ».
Dans cette histoire, c’est une victime (Alice) qui se pourchasse elle-même afin
de comprendre le mal qui la ronge. Mais Alice ne s’attendait pas à une cause
aussi choquante et malsaine…
« Fractures » n’est pas, selon moi, le meilleur roman de
Thilliez. Mon préféré reste « Vertige » qui sera difficilement détrôné. Mais je dois reconnaître que « Fractures » est un bon
roman ; et qu’une fois de plus Thilliez s’est beaucoup investi/documenté
(petit clin d’œil au « double bind » que j’ai eu l’occasion
d’étudier) afin que son roman soit crédible.
Je recommanderais donc « Fractures », surtout à un
lecteur non-familier de ce genre littéraire qui souhaiterait découvrir
Thilliez. Mais si ce bouquin est trop costaud pour vous, il ne faut clairement
pas lire un autre de ses livres ^^
Je-sais-je-lis-beaucoup-de-romans-de-Thilliez-ment
vôtre,
Solaena