"Hey, tu connais Catwoman? Elle te le bouffe tout cru, ton Birdman!" |
« Birdman » est le premier
roman de Mo Hayder, et aussi ma seconde lecture de cette auteure : j’ai lu
« Rituel » (dont vous pouvez lire ma critique.)
« Birdman » met en place le
personnage flic cher à Hayder : Jack Caffery. Ce personnage m’avait bien
plu dans « Rituel » ;
et continue de le faire avec ce roman-ci qui en pose les bases du point de vue
psychologique, de sa façon d’agir, etc.
Si
« Rituel » ne faisait pas
dans le gore, c’est autre chose avec « Birdman »
^^ En effet, Caffery va être confronté à un fou furieux qui laisse derrière lui
des cadavres de jeunes femmes mutilées… avec un oiseau dans la cage
thoracique !
Pour
couronner le tout, la gonzesse de Caffery a un potentiel de chieuse très
élevée ; et son voisin qui a probablement tué son frère s’amuse à le
narguer. Vous l’aurez compris, ce n’est pas le moment de faire chier Caffery.
(Hey, ça rime !)
Si
« Birdman » est un roman à
serial killer assez classique où un flic à tendance profiler pourchasse un affreux jojo ; il est assez intéressant
du point de vue de la psychologie du tueur. (Chose qui me passionne le plus, je
n’ai pas étudié la criminologie pour rien.)
En
effet, le lecteur a l’occasion de faire connaissance avec Birdman, son enfance,
ses peurs et ses frustrations, son histoire de vie. Mo Hayder donne
suffisamment d’éléments pour que le lecteur puisse se forger une idée sur ce
qui a amené Birdman à devenir le monstre qu’il est. En cela, je vous
conseillerais « Birdman »
car il va plus loin qu’une simple narration de faits macabres où l’on assiste à
de la torture et du glauque sans avoir l’occasion de comprendre ce qu’il se
passe dans la tête du serial killer. Un être humain ne devient jamais
complètement barge sans aucune raison.
J’ai
dû attendre à peu près un tiers du livre pour être captivée ; mais je l’ai
dévoré à partir du moment où l’on fait connaissance avec Birdman. Une
personnalité bien plus complexe qu’au premier abord…
« Birdman » me semble clairement à conseiller aux amateurs de cette catégorie de
romans ; les petites natures passeront leur chemin car il y a des scènes
de tortures plutôt crades.
Ouvrez-la-cage-aux-oiseaux - ment
vôtre,
Solaena
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