mardi 29 décembre 2015

[Réflexion] De ne pas minimiser la souffrance d’autrui.





            Dépression nerveuse. Burn out. Des mots communs que l’on pense réservés aux autres. Jusqu’au jour où ils te tombent sur la tronche.

            Je ne vais pas étaler le pourquoi du comment. Je me contenterai de dire que des horaires de dingue au boulot m’usent la santé physique et mentale.
            Que j’ai l’impression que mes nerfs cèdent l’un après l’autre comme les cordes d’un violon avec lequel on aurait trop joué.
            Que je ne supporte plus rien, pas la moindre remarque ni contrariété.
            Que je ne suis plus capable de faire ma séance quotidienne avec Jillian Michaels, sous peine de m’écrouler.
            Et que je ficherais bien des paires de claques à ceux qui minimisent cette situation pénible.

           
             Parce qu’un burn out n’est pas juste une mauvaise passe.
            Parce qu’admettre qu’on va mal est déjà suffisant difficile en soi pour que ce cela soit remis en question.
            Parce que non, je ne dois pas « m’estimer heureuse d’avoir du boulot » quand on m’y traite comme un pion et que l’on piétine allégrement ma vie privée.
            Parce que si j’ai un caractère fort, ce n’est pas un choix. La vie me l’a imposé. Mais je reste malgré tout un être humain avec des limites, qui ne peut pas tout encaisser.
            Parce qu’une dépression nerveuse peut être invisible à l’œil nu tout en bouffant son hôte de l’intérieur.
Parce qu’une dépression nerveuse vous entraîne dans les entrailles d’un serpent qui se mord la queue.
Parce que lorsqu’on ne comprend pas la souffrance d’autrui, on se contente de la respecter.
Et parce qu’un jour je vais me relever. Et que celui ou celle qui m’aura manqué de respect maintenant, se prendra un fameux retour de boomerang avec les compliments du rock’n roll bunny.


Bref, ne minimisez pas la détresse de quelqu’un qui va mal. Même si vous la trouvez ridicule, injustifiée ou incompréhensible. Chaque remarque visant à minimiser la souffrance de quelqu’un est une claque dans un visage déjà meurtri.

            « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
Saint-Exupéry.

C’est-pas-la-grande-forme-ment vôtre,

Solaena

jeudi 3 décembre 2015

[Vegan life] Je suis vegan. Je ne suis pas extrémiste.






            Aaaaaaaaaaah Bruxelles. Son Atomium, sa Grand-Place, son Manneken-Pis et ses militaires armés de mitraillettes. Militaires armés de mitraillettes ?! Hé oui, si vous avez suivi l’actualité, vous n’êtes pas sans savoir que Bruxelles est placée sous alerte terroriste. Apparemment, les sbires de Daech n’apprécient pas les frites cuites dans le blanc de boeuf. (Hey les gars, on peut en trouver cuites dans l’huile végétale hein, pas besoin de tout faire péter !)
            Blague à part, ce climat n’est franchement pas des plus plaisants à vivre ; même si je me répète une citation de Charb : « Je préfère mourir debout plutôt que de vivre à genoux. » Et dans ce contexte où règnent peur et paranoïa, il y a une réplique que je ne peux plus supporter concernant le fait que je sois vegan : « extrémiste ! »

            Non, non, non et non !

            Après avoir traversé à pieds Bruxelles alors que nous venions de passer en alerte niveau 4 (le pire) ; avoir vu cette ville désertique peuplée uniquement de gens armés, je dis NON. Bruxelles s’est terrée dans la peur, à cause de gens prêts à tuer pour imposer leur vision complètement débile de la vie. Ces terroristes recourent à des moyens extrêmes ; ils sont EUX, des extrémistes. Le veganisme et moi n’avons rien à avoir avec ça. Être vegan, c’est respecter l’Autre.

            Par amour des animaux, j’ai modifié mon régime alimentaire et certains aspects de ma vie.
Parce que j’aime les vaches et ne leur veux aucun mal, j’ai cessé de consommer des produits laitiers. Et ce même si j’adorais manger du fromage. Parce que je serais incapable de voler un veau à sa mère et le mener à l’abattoir. Cette mère qu’il me serait tout aussi impossible d’exploiter durant plusieurs années pour finalement l’envoyer à la mort également.
            Parce que je serais incapable de broyer un poussin mâle ou de malmener une poule pour lui prendre ses œufs, j’ai arrêté de consommer ces derniers.
            Parce que je ne voudrais pas passer ma vie en prison, fut-elle dorée, j’ai arrêté de financer les zoos et parcs animaliers.
            Etc.

            Parce que j’aime les animaux, tous, et que je ne leur souhaite aucun mal ; j’ai décidé d’être en accord avec moi-même en devenant vegan. Et le fait que je fasse tout mon possible pour ne pas participer à la souffrance animale ne fait pas de moi une extrémiste. Je ne sème pas la mort. Je respecte la vie, en tout cas autant que possible. Je parle de mon veganisme, je ne pose pas de bombe pour l’imposer aux gens.

            Alors, vu le contexte merdique dans lequel je dois vivre à cause de fous furieux extrémistes, je ne permets à personne de me traiter comme tel. C’est là une insulte que je reçois quotidiennement, le plus souvent par des personnes mal renseignées qui préfère voir de l’extrémisme en moi plutôt que des remises en question chez eux.
            Je n’accepte plus ce terme insultant. Terminé. Vous pouvez rire du fait que je sois vegan, trouver cela pathétique ou inutile. Mais je vous interdis de me comparer à un extrémiste.
            L’extrémisme règne chez Daech . Il règne dans ce monde où l’humain s’estime plus important que tout le reste, dans son mode de vie où les abattoirs et l’exploitation animale existent alors qu’on peut parfaitement vivre sans tout cela.
            Cautionner la souffrance et la mort d’êtres pour son petit confort, cela me semble bien plus extrême que d’essayer de vivre dans le respect de l’Autre. Pensez-y.

           

            Pas extrémiste-ment vôtre,


            Solaena

samedi 28 novembre 2015

[Bouquin] « L’anneau de Moebius » de Franck Thilliez



"Et l'anneau d'Emy Miaouw que tu saoules avec tes photos, tu connais?!" 


            Stéphane a un don particulier. Il peut voir, dans ses rêves, ce qui va se produire quelques jours plus tard. Bémol : ce qu’il voit tient plus du cauchemar que du rêve.
            Victor vient d’être engagé dans la police criminelle. Bémol : sa première affaire le mène à une scène de crime infâme, mêlée à la « communauté » de personnes touchées par des pathologies anatomiques.
            Pris au piège d’un anneau de Moebius, Stéphane et Victor vont devoir s’allier contre un monstre poussant la souffrance à l’extrême. Et lutter contre le temps, littéralement…

            Voilà un autre roman de Thilliez du type « accrochez-vous doublement ». Car si les scènes de crimes sont bien crades (ne faites pas comme moi, ne lisez pas ce bouquin tout en mangeant votre sandwich du midi) ; Thilliez a fait une fois de plus de nombreuses recherches pour proposer un roman bien casse-tête  ^^
            Quand passé, présent et futur s’entremêlent, cela fait un joyeux bordel à bien suivre pour comprendre le déroulement de l’histoire.


            Si ce roman n’est pas mon préféré de Thilliez (qui est, jusqu’à présent, « Vertige ») ; je dois avouer que c’est un très bon roman du genre « serial killer ». Avec une particularité qui le rend original, puisque l’aspect de boucle temporelle se joint aux méfaits du serial killer.
            Tout comme pour « La mémoire fantôme », on ressent le travail de recherche de Thilliez pour rendre son roman cohérent et crédible. Et je ne peux pas vous en dire plus sous peine de commettre un spoiler.

            Si vous êtes un fan de ce genre de littérature, je vous recommande « L’anneau de Moebius ». De façon générale, je réserverais les livres de Thilliez à un public averti/amateur du genre. Les scènes sanglantes sont peut-être moins nombreuses ici que dans ses autres bouquins, mais bien intenses en détails morbides.

            Je verrais bien Nolan aux commandes d’une adaptation cinématographique (Nolan, si tu me lis… Quoi, on sait jamais ? ) D’autant plus que le seul roman de Thilliez ayant été adapté est « La chambre des morts », à mon sens son roman le moins réussi avec « La forêt des ombres » (le seul pour lequel il y a des rumeurs d’adaptation… Ils le font exprès ou quoi ?! )


            Last but not least : la fin de ce roman m’a surprise, ce qui est plutôt difficile. Rien que pour ça, il vaut la peine d’être lu ^^


            If-you-like-it-you-should-put-a-moebius-ring-on-it! -ment vôtre,


            Solaena



mercredi 18 novembre 2015

[Bouquin] « La mort n’est pas une fin » d’Agatha Christie



 
"Et nous casser les pieds avec tes photos, c'est pas bientôt fini oui?!"

            Étant tentée de diversifier mes lectures avec des livres « classiques », j’ai pensé à Agatha Christie dont je n’ai lu qu’un seul livre : « La mort n’est pas une fin ». Un livre que j’avais dû lire il y a plus de 15 ans à l’école et qui m’avait beaucoup plus… au point d’avoir eu envie de le relire ^^
            L’histoire se passe en Egypte ancienne : après la mort de son mari, Renisenb revient vivre au sein de la demeure familiale. Peu après son retour, son père rentre d’un long voyage d’affaire, accompagnée de sa nouvelle concubine Nofret. Nofret qui est une véritable garce à faire pâlir les biatchs des feux de l’amour ; Nofret qui va vite faire un petit plongeon en bas d’une falaise. Un membre de la famille en a manifestement eu ras le pompon de son comportement odieux. Problème : cette personne semble avoir pris goût au meurtre. Mais lequel ?

            Si je me souvenais avoir dévoré ce roman il y a 15 ans ; je me rappelle aussi qu’il a été l’objet de mon tout premier spoiler : une copine de classe m’avait révélé qui était coupable, et ce alors que j’avais presque fini le livre. Je l’aurais bien étripée.

            Après relecture, ce roman m’a moins passionnée mais j’ai passé un bon moment. Renisenb, personnage central, m’a semblée un tantinet trop cucul-la-praline (mais faut dire qu’il y a 15 ans, je croyais encore au prince charmant ^^). Le contexte égyptien me plait beaucoup, c’est une civilisation que je trouve aussi fascinante que mystérieuse.
            Pour le reste, « La mort n’est pas une fin » offre une enquête de type « où tout le monde s’accuse » assez basique mais sympa à lire. La psychologie des personnages est intéressante à analyser.

            Et si vous vous posez la question : oui, j’ai gardé ce livre depuis tout ce temps, en témoigne les conneries d’adolescente que j’ai écrit dedans ^^


            Cet-article-n’est-pas-une-fin- ment vôtre,


            Solaena

vendredi 30 octobre 2015

[Bouquin] « Désert Barbare » de Maud Tabachnik.



            Maud Tabachnik est une auteure dont j’avais vaguement entendu parler. Je ne connaissais donc pas du tout son genre littéraire, que j’ai découvert avec « Désert barbare ». Un livre qui porte bien son nom^^ Car « Désert barbare » est une tuerie, au sens propre comme au figuré. Je lis pas mal de livres « serial killer/dark » ; il m’arrive rarement de lire un passage en me disant « Oulaaaaaaa, c’est trash ! » Mais je dois avouer que « Désert barbare » m’a arraché quelques grimaces.

            Le pitch : nous faisons tout d’abord la connaissance de Sam Goodman, policier. Après avoir tué un noir lors d’une intervention dans un braquage, il se retrouve au cœur d’une polémique. Ses supérieurs l’envoient alors dans un bled paumé de l’Arizona où il fait aussi chaud qu’en enfer. Pas pratique pour courir après Mercantier, un affreux jojo qui trafique… tout ce qui est susceptible d’être trafiqué.
            Mais Goodman n’est pas le seul à aller se cramer la pilule dans le désert : Sandra Kahn, reporter, est chargée par les parents d’une jeune fugueuse de retrouver celle-ci. Manque de bol, cette écervelée s’est entichée de Fox, un illuminé qui dirige une petite troupe de « encore plus cinglés que lui » alias « la famille ». Degré de sympathie de Fox et sa famille ? Niveau Charles Manson. T’es pas dans la merde, Sandra !

            Sur fond de road movie ensablé, « Désert barbare » propose un récit haletant et trash. Fox et sa famille ne sont vraiment pas des tendres. Si vous n’êtes donc pas friands de ce type de lecture, je vous déconseille alors ce roman. Tabachnik y va fort. Mais je dois avouer avoir dévoré ce roman. L’auteure a un style bien à elle, différent des romans de ce genre que j’ai l’habitude de lire (Thilliez, Chattam, Hayder, etc.)
            À travers ses personnages, on sent une personnalité forte et brute de décoffrage. Je me suis donc intéressée de plus près à Maud Tabachnik, et ai découvert qu’elle est née le lendemain de la nuit de cristal. Née au cœur de l’horreur ; j’imagine qu’elle a besoin de l’exprimer pour s’en délivrer, au travers de ses livres.
            Ayant été témoin de la folie abjecte dont peut faire preuve l’être humain, Tabachnik n’y va dès lors pas de main morte. À réserver donc à un public averti, mais je conseille vivement « Désert barbare » à ceux et celles qui se sentent prêts à affronter Fox et sa famille.    Ce roman m’a semblé moins prévisible « que la normale ». Les personnages sont intrigants, surtout Sandra Kahn. Fonceuse et pleine d’humour, Sandra m’a beaucoup plue. Sam Goodman aussi, mais je l’ai trouvé moins attachant que Sandra. Cela dit, Sam n’hésite pas à avouer ses peurs. Chose qui m’a positivement étonnée car ce genre de personnage est souvent sans peur ni reproche, leur auteur oubliant parfois que ces êtres de papier sont aussi humains.
            Je me réjouis de lire à nouveau Tabachnik !
           

            Ca-va-chauffer-dans-le-désert-ment vôtre,

            Solaena.         

jeudi 22 octobre 2015

[Vegan life] Un bon plan vegan à … Rotterdam !



            Tu vas à Rotterdam sans savoir quoi y faire ni où manger vegan? N'aies crainte, le rock'n roll bunny viens à ta rescousse.

Spirit est un restau 100% végétarien presque totalement vegan. Il s’agit d’un buffet où l’on paie son assiette au poids. Une étiquette devant chaque plat vous informe si celui-ci est vegan et/ou gluten free. Presque tous les desserts sont également vegan (même les glaces!) ; le choix est vaste et ça fait plaisir.
            Vu que ce restau était le mieux situé à chaque fois que nous avions faim et que nous l’avions trouvé sympa ; Doudouw et moi y sommes allés trois fois en trois jours… :-D Je le recommande donc, d’autant plus que la nourriture est bio.
Assiette de desserts vegan, buffet au poids
Dessert à la pièce: cheesecake cru avocat citron
Assiette vegan, buffet au poids
"Restaurant animal friendly" :)
          Last but not least : Spirit se trouve dans un mini centre commercial écolo « De Groene Passage ». Malheureusement il y a aussi une boucherie mais elle est un peu isolée du reste. Vade retro, Satanas !



Nous n’y avons pas mangé de repas, nous nous y sommes arrêtés pour y déguster une glace spéciale "réconfort post-piqûre de guêpe" ^^ En effet, ce restau propose des glaces végétales « Professor Grunshnabel ». Il y a des plats végétariens qui devraient être « veganisables » mais à vérifier.





            Un glacier qui propose de la glace au lait de soja vanille. Super bonne, et le monsieur qui m’a servi était très sympathique.
mioum!

[Albert C]
            Une chaîne de supermarchés. Vous y trouverez des plats préparés vegan à base de légumineuses/céréales/légumes/fruits. Pas de quoi se taper le cul par terre mais ça peut dépanner.

            Ne manquez pas d’y passer, le bâtiment à lui seul vaut le coup d’œil. À l’intérieur, plein de stands dont des fruits, légumes, fruits secs/séchés, olives ; ainsi qu’un magasin bio qui propose des tablettes de chocolat vegan.

            Magasin bio juste à côté du restau végé Spirit, au sein du « Groene Passage ». Assez bien fourni ; j’y ai vu des simili-carnés, des fromages vegan et même de la B12 haha (private joke que tout vegan comprendra :D )

            Magasin bio, je l’ai trouvé moins intéressant point de vue simili vegan par rapport à Gimsel. Attention, paiement par carte uniquement.



Comme vous pouvez le voir, Doudouw n'est pas du tout amateur d'alcool


            Pas vraiment un bon plan vegan, bien que le menu propose des options végétariennes qui sont peut-être également vegan. "Tiki’s" est un bar, qui comme son nom l’indique, est décoré façon tiki. Malheureusement, le jour où nous sommes allés, le barman n’était pas là. Nous avions alors uniquement le choix parmi des cocktails basiques. Cela dit, nous avons passé un bon moment et le tenancier était sympa.
 
            Voici quelques autres adresses que j’ai notées mais pas testées (ben non, me suis empiffrée trois fois chez Spirit ^^) :

            *Rauw : vegan et cru. Malheureusement ouvert que deux fois par semaine et ferme tôt. Du côté des tours « Kop van Zuid ».
            *Evergreen veggies : un restau végétarien/vegan friendly indien et asiatique.
            *Gare du Nord : 100% vegan. Un peu décentré.
*Heavenly cupcakes: pâtisserie vegan avec options sans gluten.
            *Attention, Happy Cow renseigne un « Maoz Falafel » qui n’existe plus.


            Et sinon, comme beaucoup de personnes dans mon entourage, vous vous demandez peut-être ce que j’ai bien pu aller faire à Rotterdam ? Hé bien, sachez qu’il y a de quoi s’occuper. Personnellement, j’ai préféré Rotterdam à Amsterdam.
            Détruite après la seconde guerre mondiale, Rotterdam s’est reconstruite de façon moderne et design. Si je ne suis pas fan de ce style architectural, je dois avouer qu’à Rotterdam cela forme un ensemble très joli.

            Le guide du routard n’étant pas très généreux en conseils sur Rotterdam ; j’ai préparé mon séjour avec trip advisor et des recherches sur le net. D’ailleurs, si vous avec ce guide du routard -celui sur Amsterdam en fait- je vous déconseille d’aller voir le magasin « Groos » qu’il recommande, ça n’en vaut pas la peine.
            Je vous recommanderais de mettre sur votre parcours de la ville : les étonnantes maisons kijk kubus, de witte huis, l’hôtel de ville, Markthal, l’église Saint-Laurent, la rue witte withstraat, le pont Erasme, les tours Kop van Zuid, et la statue « Santa Klaus » dont je ne dévoilerai pas la petite originalité pour vous laisser la surprise :D 
            Si cela vous intéresse: il est possible de visiter le port de Rotterdam. Nous l'avons fait avec la compagnie maritime "Spido". Un peu radin en informations sur le port alors qu'il s'agit du premier port européen et quatrième mondial. Cela dit, les explications étaient données en quatre langues et ne pouvaient donc pas être trop longues non plus. Un système d'audio-guide personnel pourrait être utile. Malgré tout, nous avons apprécié la visite et halluciné devant la taille de certains bateaux.

            Si vous avez le temps, ne manquez pas de visiter Kinderdijk, un charmant village plein de moulins. Et pour l’apprécier un maximum : parcourez-le à vélo. Malheureusement, il n’est pas possible de louer un vélo sur place. Soit vous en louez un à Rotterdam et le prenez gratuitement à bord du waterbus[1]. Soit vous allez en waterbus jusqu’Alblasserdam où vous pourrez louer un vélo et rejoindre Kinderdijk en 20 minutes. Nous avons choisi la seconde option, et avons beaucoup apprécié cette ballade à vélo, même si les trajectoires à suivre n’étaient pas toujours bien indiquées. Sachez aussi que la majorité des vélos en location à Alblasserdam n’ont pas de freins à main mais à pied. Chose qui peut être très déroutante quand on est habitué à freiner avec les mains.


 
De witte huis

Les maisons Kijk kubus

Les maisons Kijk kubus (certaines sont habitées! )

Marqthal vu de l'intérieur

À droite, une église au look bien étonnant.




Street art lapinou (dans une rue proche de Witte withstraat)
Kinderdijk

Kinderdijk


Le pont Erasme et les tours Kop van Zuid

Visite du port

Visite du port
Vue sur les tours Kop van Zuid et le pont Erasme, lors de notre visite du port




 
Last but not least: un grooooos pinou!



 
            Moderne mais agréable à visiter, je vous recommande donc de donner une chance à Rotterdam. Et si vous êtes végétatien/vegan, vous serez ravi dans cette ville végé friendly. 





                  Verdomme, le gouda c’est pas vegan- ment vôtre,

                  Solaena


[1] Le waterbus est une navette bateau. Pour aller à Kinderdijk, prenez-le au pied du pont Erasme. Deux options sont alors possibles :
*Il y a une ligne directe Rotterdam-Kinderdijk (ligne 202), en haute saison uniquement, mais la fréquence de bateaux est peu élevée.
*Prendre le waterbus jusque Ridderkerk (ligne 20) où il y a une correspondance pour Kinderdijk. L’horaire est beaucoup mieux fourni que la ligne directe.
waterbus






vendredi 4 septembre 2015

[Feather] Tiens-moi la main, Peter


Tiens-moi la main, Peter,
Ce monde perverti m’écœure

Tiens-moi la main, Peter,
La nature humaine se meurt

Tiens-moi la main, Peter,
La souffrance des êtres me torture le cœur

Tiens-moi la main, Peter,
L’ivresse du renoncement m’effleure

Tiens-moi la main, Peter,
Abandonner ton syndrome me fait peur

Ne lâche pas ma main, Peter,
Peter, serait-ce l’heure ?

Pan !




Solaena.
  




 P.S : Je ne me prends pas pour une écrivaine, mais si vous partagez ce texte, merci de préciser qu'il vient de moi et de citer mon blog svp. Ayant été plagiée une fois, je prends les devants ;)

dimanche 23 août 2015

[Musc’ ton pompon] J’ai testé les « shred » de Jillian Michaels.



           
Comme une impression qu' Emy souhaite se muscler le pompon elle aussi
             Sur le podium des stéréotypes concernant le veganisme, j’appelle « Les vegans sont maigres, rachitiques ! » Hahahaha… Hahaha… Haha… Ha… *carotte dans la tronche de son interlocuteur*
            Non mais sérieusement, je voudrais bien que ce stéréotype soit vrai. Malheureusement pour moi, cette idée reçue fait bidonner ma graisse. Si le veganisme peut aider à se maintenir en bonne santé, il ne suffit pas à lui-même. La junk food existe aussi chez les vegan.
            N’ayant plus de condition physique et quelques kilos à perdre, j’ai décidé de me lancer avec Jillian Michaels pour laquelle j’avais entendu de bons échos.

            Qui est Jillian Michaels ? Une coach sportive en vogue aux USA depuis sa participation à la téléréalité « The biggest loser », où elle s’est faite remarquer par son caractère bien trempé.

            En quoi consistent ses programmes ? Jillian propose plusieurs dvd d’exercices sportifs à réaliser à domicile, dont le plus connu est le « 30 day shred ». Celui-ci propose une remise en forme sur base d’endurance, de cardio et d’abdos à faire durant minimum 30 jours.
            Vu que ma condition sportive frôlait le niveau zéro, j’ai débuté l’aventure Jillian avec « Beginner shred.» Ce programme a été créé suite aux nombreuses demandes de sportifs débutants qui trouvaient le « 30 day shred » trop difficile.
            Divisé en trois niveaux, le « Beginner shred » augmente en intensité au fil des niveaux. Il est conseillé d’accorder minimum 10 jours à chaque étape. Si j’ai passé les niveaux 1 et 2 en 10 jours; j’ai morflé avec le niveau 3 qui m’a arraché quelques crises de larmes. Pour ce dernier, j’ai dû consacrer 20 jours… et apprendre à mettre mon orgueil de côté.
Après avoir fait le « Beginner shred » durant 40 jours, j’ai attaqué le « 30 day shred. » Et j’ai constaté que j’avais bien fait de commencer avec son petit frère pour les débutants. ^^
D’abord, parce qu’il est effectivement bien plus costaud que le dvd pour les novices ; et deuxièmement, parce qu’il est moins attractif. Dans « Beginner shred », Jillian vous pousse à vous surpasser avec le sourire, des encouragements et des blagounettes (« It’s a funeral for your fat ! »)
 Dans le « 30 day shred » (créé 7ans auparavant), Jillian est aussi sympa qu’une porte de prison. Elle ne sourit pas ou peu ; et ne se prive pas de te rappeler que si ses deux acolytes et elles sont des bombasses hyper bien gaulées, ce n’est pas dû à l’action du Saint-Esprit mais à leurs entrainements.  En résumé : TU VAS MORFLEEEEEER, YOU FAT ASS !

            Si j’ai bien aimé son attitude encourageante dans « Beginner shred », j’ai eu plus de mal avec celle qu’elle adopte dans « 30 day shred » où je la trouve beaucoup trop sévère. Même le décor est moins accueillant que dans le « Beginner shred.» ^^ Néanmoins, cela ne m’a pas empêchée d’aller au bout des trois niveaux du « 30 day shred » pour lequel j’ai consacré 20 jours à chaque niveau. Si j’ai trouvé le premier niveau accessible, après avoir fait 40 jours de « Beginner shred » ceci dit ; j’ai hésité entre mourir de déshydratation ou d’essoufflement avec les niveaux 2 et 3 qui ne sont pas de la rigolade. Malgré tout, je « tenais » chacun de ces niveaux après 20 jours ; alors que quelques mois plus tôt je n’avais aucune condition sportive.

          Quels investissements cela m’a-t-il demandé ? Outre les achats des dvd, j’ai fait acquisition d’une paire de baskets de fitness, un tapis et des poids qui sont nécessaires pour réaliser les exercices proposés par Jillian. À partir du niveau 2 du « Beginner shred », j’ai aussi investi dans un soutien sportif et un pantalon de fitness. Parce que petite poitrine ou non, il vaut mieux un soutien adéquat lors des exercices où il faut sauter ^^
            Du point de vue du temps, cela m’a demandé 30 minutes par jour ainsi que le temps d’une bonne douche :D


            La question qui vous intéresse le plus : quels sont les résultats ? : après 40 jours de « Beginner shred » et 60 de « 3O day shred », je suis contente du résultat. Je ne me pèse pas donc je ne sais pas combien de kilos j’ai perdus. Mais je constate avoir perdu au niveau des cuisses, fesses et ventre. Il me reste toujours du ventre à éliminer, mais les poignées d’amour ont significativement fondu. Je rentre à nouveau dans des vêtements qui ne me convenaient plus, et ai pris du muscle aux bras.
            Pour être totalement « shredded », il convient de faire également un régime. Chose que je n’ai pas faite mais j’ai surveillé mon alimentation. J’ai réduit les féculents, le gluten, les crasses en tout genre (addiction aux chips, bonjouuuuuur) pour augmenter les fruits et légumes. Et rien qu’en faisant cela + 30 minutes avec Jillian une fois par jour, je constate de bons résultats.
            Ces 100 jours avec Jillian m’ont également appris à me surpasser tout en acceptant qu’il me faut parfois 20 jours là où d’autres en ont besoin que de 10. L’important n’est pas le nombre de jours passés avant de réussir un niveau de A à Z, mais de parvenir à cette réussite.

            Les dvd de Jillian sont-ils accessibles aux personnes ne parlant pas anglais ? Si vous avez quelques notions, cela devrait vous suffire surtout que Jillian est accompagnée de deux personnes réalisant les exercices. (L’une fait l’exercice en version simplifiée, l’autre en plus coriace.) Si vous ne comprenez absolument rien à l’anglais, je vous conseille de visualiser une fois la série d’exercices avant de vous lancer. Cela vous permettra de vous concentrer sur les points sur lesquels elle va insister, surtout quand elle montre les choses à ne pas faire afin d’éviter une blessure. Pour le reste, c’est pas bien compliqué : suffit d’exécuter les exercices effectués par les deux comparses de Jillian. (Et c’est peut-être pas plus mal de ne pas comprendre certaines vacheries lancées par Jillian ^^)

La question bonus : comment fait-on quand on vit avec chats et lapins ? Quand t’as des animaux rock’n roll, il te reste plus qu’à assumer. Premier commandement à respecter : avant d’entamer ta séance avec Jillian, tes animaux tu nourriras. Sinon tu te retrouves avec un chat qui crie au scandale et va te pourrir ta séance : venir se coller à ton visage quand tu es accroupi le nez sur le genou, se frotter à toi quand tu es plein de sueur et désormais couvert de poils, se foutre derrière ton dos quand tu fais un abdo (et se barrer avec un « Miaouuuuuww » parce que tu as osé le frôler en « revenant » de ton abdo -_-)
"Comment ça c'est pas un terrain de jeu pour nous?!"

            Le tout se corse quand tu as une lapine qui trouve que ton tapis de fitness est juste parfait pour les binkies… mais à customiser par quelques coups de dents o_O Ce qui donnait des « Oooooh Dahlia t’es trop mignonne » entre deux « Dahlia, bouffe pas le tapis ! » Sans compter que la miss ne se gêne pas pour signaler quand ta présence dérange sur ton propre tapis : cette rosse à longues quenottes m’a croqué les fesses en plein abdo ! Mais Dahlia peut aussi me montrer supportrice, en venant se foutre juste en dessous de moi en plein triceps dips. S’agit pas de flancher à ce moment là ^^
"T'as pas vu les coups de dents? Ce tapis est à moi!"


            Si comme moi vous cherchez un programme de remise en forme faisable à domicile, je vous conseille le « Beginner shred » et le « 30 day shred » de Jillian Michaels. Attention, si vous avez de gros soucis de santé ou beaucoup de kilos à perdre : demandez l’avis d’un médecin au préalable.
            Soyez tenace et ne perdez pas courage lorsqu’un exercice vous parait insurmontable : si une andouille du sport comme moi y est parvenue, tout le monde peut le faire. Sur le long terme, vos efforts paieront. Grâce à Jillian, je me sens mieux dans mon corps et mon esprit. J’apprends à me surpasser tout en respectant mes limites : des tendinites et une faiblesse aux genoux.
            Satisfaite par ces deux programmes, je me suis offert le coffret « The ultimate box set. » Je suis actuellement lancée dans le « Killer abs », qui porte bien son nom, en vue d’éliminer ce petit bidou qui me complexe. Sus au muffin top !

            Si vous souhaitez vous lancer à votre tour dans l’aventure Jillian, je vous y souhaite une bonne route pavée de sueurs :D 
 
La petite vidéo bonus pour ceux/celles qui ont suivi jusqu'au bout :D

            Musclée du pompon-ment vôtre,


Solaena