"Quelqu'un pourrait enfin lui expliquer que les chats ne lisent pas?!" |
McCall Smith a en fait écrit cette histoire pour le quotidien « The Scotman » qui dévoilait
un chapitre chaque jour, et ce durant 6 mois. Heureusement, les chapitres ont
été réunis dans un livre dont « 44,
Scotland Street » est le premier tome. Ma curiosité aurait souffert de
devoir attendre à coup d’un chapitre par jour ^^
L’histoire
débute avec Pat, une jeune femme qui chercher sa voie. En attendant de trouver
celle-ci, elle entame sa deuxième année sabbatique en quittant le domicile
familial. Ayant décroché un job dans une galerie d’art, Pat peut assumer un
loyer et emménage ainsi à 44, Scotland Street.
Autour
de Pat, gravitent de nombreux personnages. Il y a tout d’abord Bruce, son
colocataire rugbyman aussi beau gosse que vantard, qu’elle (et nous aussi) va
adorer détester. Parmi ses voisins, il y a également la déjantée Domenica, la
psychorigide Irène et son fils prodige -mais qui ne voudrait pas l’être- Bertie.
Pat fera aussi la connaissance de Matthew, son boss, de Big Lou la tenancière
du café du coin ou encore d’Angus, un artiste complètement déjanté aussi
fantasque que Cyril son compagnon canin lequel possède une dent en or !
Tout
ce petit monde forme un joyeux bordel et des histoires drôles. J’ai bien rigolé
quand Bruce se trouve bien embêté d’avoir respecté la tradition du
kilt… :D Le personnage de Bertie me plait beaucoup : du haut de ces 5
ans, il use de ses petits moyens pour lutter contre sa mère qui voit en lui une
poupée parfaite à façonner à son gré.
« 44, Scotland Street » est un
chouette bouquin sans prétention, drôle et divertissant. Je vous invite à le
lire ; sur ce je m’en vais m’offrir le second tome !
Scottishement
vôtre,
Solaena